Prendre du temps pour Dieu
Tout simplement pour l'accueillir
S'asseoir aux pieds de Dieu
Écouter sa Parole.
Être soi-même juste un instant
Se libérer de nos " chemins faisant "
Quand tout s'agite autour de nous
S'asseoir, et pour tenir debout
S'offrir un rendez-vous.
Prendre son temps pour s'arrêter
Prendre son temps, se mettre à écouter
Cette Parole qui nourrit
Qui te console et te grandit
Dieu au cœur de ta vie.
Comment écouter le Christ ?
Dieu nous parle par son Fils qui est sa Parole vivante. La Parole de Dieu n'est pas d'abord un texte, c'est une Personne. Le Fils est la Parole éternelle du Père : "Au commencement était la Parole et la Parole était en Dieu et la Parole était Dieu" (Jn 1, 1). Et Dieu a envoyé son Fils, sa Parole éternelle, pour être l'un de nous : "Et la Parole s'est faite chair et elle a habité parmi nous".
Le Christ est la Parole de Dieu incarnée.
Et toute sa vie, avec ses enseignements, ses gestes, ses comportements, sa Passion et sa Résurrection, est Parole de Dieu aux hommes. En venant à l'oraison, nous nous mettons à l'écoute du Christ qui nous révèle le Père et nous communique l'Esprit de vérité.
Mais cette Parole ne nous arrive-t-elle pas sous forme d'un texte ?
C'est exact, mais elle n'est pas d'abord un texte. C'est une Personne vivante, éternellement vivante et vivante au fond de nous. C'est l'acte de parler de Dieu même aujourd'hui pour nous. Certes, cette Parole nous parvient à travers un texte, celui de la Bible. Nous l'appelons Parole de Dieu par référence au Christ qui se manifeste en elle et en elle nous révèle Dieu.
Nous y trouvons le Christ préparé, annoncé, venu parmi nous pour établir entre Dieu et nous l'Alliance nouvelle et éternelle, cette relation d'amour que notre oraison cherche à rejoindre consciemment. Et, dans l'oraison, l'Esprit Saint, l'Esprit du Père et du Fils, la rend pour nous vivante et vivifiante.
Que conclure concrètement ?
D’abord que la Parole de Dieu est la nourriture de notre oraison. C’est à partir d’elle que nous allons le mieux rencontrer Dieu.
Ensuite, que son efficacité pour nous dépend d’une disposition fondamentale de disponibilité, celle du jeune Samuel priant : " Parle, Seigneur, ton serviteur écoute " (1 S 3, 10).
Nous pouvons faire nôtre la demande de Salomon : " Donne-moi, Seigneur, un cœur qui écoute " (1 R 3, 9). Car tout se joue au niveau du "cœur", ce " cœur nouveau " dont nous avons parlé.
Enfin, qu’il nous faut fréquenter la Parole de Dieu en dehors même de l’oraison : c’est ce qu’on appelle la lecture sainte (lectio divina).

Ecoutons ce que nous dit ce chant chrétien :